Le 13 novembre 2015, en se rendant à un concert du groupe Eagles of Death Metal, Stéphane ne soupçonnait pas qu'il allait MOURIR AU BATACLAN, devenant une des cent trente victimes du terrorisme de ce jour terrible, sans compter les centaines de blessés. Fourmillant de projets, ce jeune homme de trente neuf ans s'était marié quelques mois plus tôt et cette cérémonie sera la dernière fête familiale. Comment un père peut-il accepter de perdre son fils d'une telle façon ? Si la maladie ou un accident paraissent injustes, quand est-il d'un attentat soigneusement préparé par des hommes voulant faire le maximum de victimes ? Comment expliquer au jeune fils du disparu cette mort épouvantable ? Jean-Pierre Albertini a mené une enquête, rencontrant des témoins, des familles d'autres victimes et livre au lecteur les sentiments l'ayant habité depuis ce drame. Vouloir se venger, mais comment ? Comprendre mais est-ce possible ? Pardonner mais n'est-ce pas trahir le souvenir du disparu ? Cet ouvrage pudique est, malgré la tragédie à son origine, une ode à la vie, celle des survivants mais rappelant implicitement ce qu'écrivait Jean d' Ormesson : Les morts vivent tant qu'un seul vivant les porte en lui. MOURIR AU BATACLAN de Jean-Pierre Albertini Mareuil Éditions 206 pages 19 € Retrouvez À l' ÉCOUTE DES LIVRES chaque mercredi à 18h30 sur Radio Massabielle (97.8 Mhz et 101.8 Mhz) |